jeudi 13 novembre 2008

Victor Hugo











Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Fils d'un général de Napoléon, il suivit d'abord son père dans le hasard des expéditions et des campagnes, en Italie, en Espagne, où il fut page du roi Joseph et élève au séminaire des nobles de Madrid. Vers l'âge de onze ans, il vint vivre avec sa mère, séparée à cette époque du général, à Paris, dans le quartier du Val de Grâce.C'est là qu'il grandit dans une liberté d'esprit et de lectures absolue, sous les yeux d'une mère extrêmement indulgente et assez insoucieuse à l'endroit de l'éducation. Il s'éleva tout seul, lut beaucoup, au hasard, s'éprit, dès quinze ans, à la fois de vers et de mathématiques, se préparant à l'École polytechnique et concourant aux jeux floraux.
Couronné deux fois par cette société littéraire, nommé par elle maître ès jeux floraux en1820, distingué par l'Académie française en 1817, à l'âge de quinze ans, pour une pièce sur les Avantages de l'étude, s'essayant à une tragédie (Irtamène
dont on trouve quelques fragments dans Littérature et Philosophie mêlees), il comprit que sa vocation était toute littéraire, abandonna les mathématiques, et lança en 1822 les Odes.
Il obtint une pension de 2 000 francs de Louis XVIII, peut-être pour son livre, peut-être pour un trait de générosité dont le Roi fut touché ; il se maria et ne songea plus qu'à marcher sur les traces de Lamartine, qui était l'idole du jour.
1825 Victor Hugo est fait chevalier de la Légion d'Honneur. Il devient chef de file d'un groupe de jeunes écrivains en créant le Cénacle.
1843 Sa fille Léopoldine épouse Charles Vacquerie. Le 7 mars, première des Burgraves. La pièce qui est un échec marque la fin du rêve de Victor Hugo d'un théâtre qui soit à la fois ambitieux et populaire. Cet échec ainsi que les drames familiaux qui l'affectent, vont éloigner Victor Hugo du théâtre.
Le 4 septembre, Léopoldine et son époux se noient dans la Seine, à Villequier. Victor Hugo, alors dans les Pyrénées, l'apprend le 9 septembre par la lecture d'un journal. Il rentre à Paris le 12. Période deuil et de désespoir. Il arrête d'écrire pendant trois ans.
Il mourut le 22 mai 1885, « dans la saison des roses », comme il l'avait prédit quinze années auparavant, à l'âge de 83 ans, comme Goethe. Son corps fut déposé au Panthéon, après les funérailles les plus magnifiques que la France ait vues depuis Mirabeau. Il a laissé une grande quantité d'œuvres inédites qui paraîtront successivement. En 1886 on en a donné deux, le Théâtre en Liberté, et la Fin de Satan, qui n'ont rien ôté à sa gloire.
1820 Ode sur la Mort du Duc de Berry
1824 Nouvelles Odes
1826 Odes et Ballades
1827 Cromwell
1829 Les Orientales , Le dernier jour d'un condamné,Marion De Lorme
1830 Hernani
1831 Notre-Dame de Paris,Feuilles d'Automne
1832 Le Roi s'amuse
1833 Lucrèce Borgia, Marie Tudor
1835 Le Chants du Crépuscule
1837 Voix intérieures
1838 Ruy Blas
1843 Les Burgraves
1852 Napoléon le Petit
1853 Les Châtiments
1856 Les Contemplations,
1859 La Légende des Siècles
1862 Les Misérables
1863 William Shakespeare
1865 Chansons des rues et des bois
1866 Les Travailleurs de la mer,Mille francs de récompense,l'Intervention
1869 l'Homme qui rit
1874 Quatre-Vingt-Treize et Mes Fils
1875 Deux premiers volumes d'Actes et Paroles (Avant l'exil et pendant l'exil)
1876 troisième volume d'Actes et Paroles (Depuis l'exil)
1877 deuxième série de la Légende des Siècles , l'Art d'être grand-père, première partie de l'Histoire d'un crime
1878 deuxième partie de l'Histoire d'un crime, Le Pape
1879 La Pitié Suprême
1880 Religions et religion (écrit en 1870)
1883 troisième Tome de la Légende des Siècles Posthume
1886
La Fin de Satan
1887 -1900 Choses vues (essai)

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